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Vodou, la force des vèvè comme transmetteurs et récepteurs de messages

Photo du rédacteur: Mérès WecheMérès Weche

Par Mérès Wèche

Il est notamment reconnu que ceux et celles qui, possédés par des lwas dans une cérémonie vodou, et qui tracent des vèvè, sont en grande partie des gens n’ayant aucune notion académique de la géométrie, qu’elle soit plane ou spatiale. Cependant, il demeure certain qu’ils exécutent des épures d’une complexité incroyable. Les messages que ces figures stylisées émettent, en transmission comme en réception, ne sont pas explicables par une approche descriptive non dimensionnelle.

La NASA, lieu scientifique par excellence d’expériences spatiales, a tenté en 1974, à partir de son radiotélescope d’Arecibo, sur l’île de Porto Rico - une antenne de 305 mètres de diamètre, à surface réfléchissante -, de communiquer avec d’éventuels extraterrestres. La démarche fut initiée par Franck Drake, auteur d’une équation permettant de calculer le nombre de civilisations localisées dans notre Galaxie avec lesquelles il est possible d’entrer en contact. Il connaissait la capacité de ladite antenne à recevoir des ondes radio produites par les astres. Ainsi, il l’utilisa pour envoyer un message dans l’espace, le 16 novembre 1974, dans l’espoir qu’il sera décodé par une quelconque intelligence extraterrestre. Ledit message a été écrit en langage binaire, c’est-à-dire dans une succession de 0 à 1, communément utilisée en informatique. Il fut émis à la fréquence de 2,38 gigahertz, avec une puissance de 20 trillions de Watts en direction de l’amas globulaire d’Hercule ; groupement d’étoiles situé à 22.000 années-lumière de la Terre. Une fois décodé dans l’espace, ce message devrait se transcrire suivant ce dessin colorié comprenant 73 lignes de 23 caractères.

En détail, voici comment s’explique ce dessin, qui a un caractère pictographique comme le vèvè, en ce sens que l’un et l’autre sont des symboles complexes. Pour les 3 premières parties, les lignes coloriées en rose sont supposés indiquer qu’il s’agit à chaque fois d’une information à lire d’un seul tenant ; les 4 premières lignes constituent donc un ensemble permettant d’énumérer les nombres de 1 à 10. La seconde partie, constituée de 5 lignes, fournit les numéros atomiques de l’hydrogène, du carbone, de l’azote, de l’oxygène et du phosphore. Ces atomes sont ceux qui constituent les molécules présents dans l’ADN. Les lignes qui suivent immédiatement décrivent les formules moléculaires retrouvées dans l’ADN, devant décrypter la partie précédente du message. La dernière partie consiste en des dessins parfois agrémentés d’informations chiffrées.

Il a été constaté en 2020, soit 46 ans après l’envoi du message, qu’il n’a effectué que 2 millièmes de son voyage. Si la réponse venant de l’espace était émise au moment même de la réception dudit message, elle parviendrait à la Terre en l’an 46,374. Comparé à un vèvè dont le message véhiculé atteint immédiatement sa destination, à l’aller et au retour, l’on se demande s’il n’est pas de loin supérieur au pictogramme de Drake. Auquel cas, il serait nécessaire qu’un comité scientifique se penche sur ces figures épurées qui témoignent d’une civilisation hautement avancée, et qui sait si ce n’est pas là que résident toutes les explications aux questions qui enlèvent le sommeil à maints radioastronomes de la NASA Ɂ

Le débat est ouvert.

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